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13.01.2012
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LOUIS XIV ROI SOLEIL

LOUIS XIV ROI SOLEIL

Publié le 20/01/2012 à 16:08 par megaloenfolie Tags : paris argent chez france peinture texte extrait poésie

 

VOLTAIRE, LE SIECLE DE LOUIS XIV

 

Le quatrième siècle est le siècle de Louis XIV : C'est peut être celui des quatre qui approche le plus de la perfection. [ … ] Il s'est fait dans nos arts, dans nos esprits, dans nos mœurs,comme dans notre gouvernement une révolution générale qui doit servir de marque générale à la véritable gloire de notre patrie. Avant le siècle que j'appelle Louis XIVet qui commence à peu près à l'établissement de l'académie française, les Italiens appelaient les Ultramontains du nom de barbares et il faut avouer que les français méritaient en quelque sorte cette injure. Leurs pères joignaient la galanterie romanesque des Maures à la grossièreté gothique. [ … ] Il n'est plus étonnant que la peinture, la sculpture, la poésie, l'éloquence, la philosophie fussent presque inconnues à une nation qui, ayant des ports sur l'Océan et la Méditerranée n'avaient pourtant point de flottes, et qui, aimant le luxe à l'excès, avaient à peine quelques manufactures grossières. Les Juifs, les Génois, les Vénitiens, les Portugais, les Flamands, les Hollandais, les Anglais, firent tour à tour le commerce de la France, qui en ignorait les principes. Louis XIII, à son avènement à la couronne n'avait pas un vaisseau. Paris ne contenait pas 4000 000 hommes et n'était pas décoré de quatre beaux édifices: les autres villes du royaume ressemblaient à ses bourgs que l'on voit au-delà de la Loire. Toute la noblesse, cantonnée à la campagne dans des donjons entourés de fossés, opprimaient ceux qui cultivent la terre. Les grands chemins étaient presque impraticables; les villes étaient sans police, l'État sans argent et le gouvernement presque toujours sans crédit parmi les nations étrangères. On ne doit pas se dissimuler que depuis la décadence de la famille de Charlemagne, la France avait langui plus ou moins dans cette faiblesse parce qu'elle n'avait presque jamais joui d'un bon gouvernement.

1. Napoléon donne quatre siècles en exemple à la postérité : celui de Philippe de Macédoine et d'Alexandre le Grand, celui de César et d'Auguste, le siècle des Médicis à Florence et enfin celui de Louis WIV, publié par M. de Francheville, tome premier, Introduction, chez C-F. Henning (à Berlin), 1751.

 

Tout ce qui a été surligné en vert dans ce texte de Voltaire, qui est un extrait de «Le siècle de Louis XIV», est écrit dans l'optique de faire ressortir tous les point négatifs des gouvernements des prédécesseurs de Louis XIV, pour mettre en avant tout ce que ce dernier a apporté avec sa façon de gouverner. Voltaire cite notamment le domaine des arts qui comprend peinture, philosophie, architecture, poésie et bien d'autres. Louis XIV ayant été un mécène consciencieux, il avait donc pris à cœur de distribuer à chaque discipline de généreuses sommes en les attribuant aux artistes qu'il affectionnait le plus. Voltaire mentionne aussi les progrès militaires accomplis par la France sous la règne du Roi Soleil, ainsi que les travaux que ce dernier a accompli dans le royaume pour en améliorer les voies de communications dans le pays. Ce texte fait donc une éloge généreuse sur la monarchie absolue que Louis XIV a instauré au cours de son règne et tout le profit que ceci a apporté à la France, qui, selon lui était sous le joug d'un gouvernement médiocre.